Les métiers de l’esthétique en 2018

Dans l’Hexagone, le secteur de la beauté et du bien-être comptent par moins de 46 000 entreprises employant plus de 50 000 personnes pour un chiffre d’affaires total voisinant les 3,5 milliards d’euros. Cette filière connait une croissance constante et tend à recruter encore. Il est aussi un des secteurs connaissant le plus grand nombre de personnes en reconversion professionnelles et de jeunes diplômés.

Un marché en plein essor

Se sentir bien dans son corps est dans l’air du temps ce qui est très bénéfique pour la croissance du marché du bien-être et de l’esthétique, notamment la minceur. En s’inscrivant dans cette dynamique, de nouveaux centres de beauté fleurissent chaque année. Il s’agit donc d’un secteur prometteur qui offrent une large palette de métiers. Les instituts esthétiques proposent en effet de plus en plus de prestations différentes et demandent donc à leurs employés d’être toujours plus polyvalents.

Les clients, de plus en plus connaisseurs, souhaitent aussi être au contact de professionnels capable de les conseiller d’une façon précise. Les nouveaux formés doivent donc se spécialiser dans un domaine tout en étant capable d’exercer dans d’autres pour répondre à la demande des employeurs. On constate aussi l’essor de nouvelles techniques comme les soins bio, anti-âge, minceur mais aussi du coaching beauté et bien-être.

Sur le plan international, la France représente 25% du marché mondial de l’esthétique. L’élégance à la française passe aussi par prendre soin de soi.

Des professions diverses

Pour répondre à la demande et aux besoins de la clientèle, en plus des nouvelles techniques esthétiques, on remarque la naissance de nouveaux métiers ou, au moins, une spécialisation des anciens. De plus en plus polyvalentes, les esthéticiennes doivent développer leur compétence pour ne pas prendre leur attractivité sur ce marché prometteur. Les 25% des Françaises fréquentant régulièrement les instituts disposent de nos jours d’un grand nombre d’outils, notamment ceux numériques, pour s’informer sur la qualité d’un service esthétique ou produit cosmétiques.

Si on prend l’exemple des coiffeurs, on remarque une nette tendance à la diversification des services proposés. En effet, en plus de la coiffure, nombreux sont ceux qui proposent des prestations de soins de peau, ongulaires ou encore des conseils-visagisme. La diversité des centres de beauté leur permet ainsi de toucher un plus large public et d’augmenter considérablement leur chiffre d’affaires en offrant à leurs clients des services complémentaires.

Le secteur de l’esthétique ne se résume pas uniquement aux soins beauté et bien-être. Effectivement, il s’étend du spa praticien au conseiller en image en passant par le créateur de parfum. Cette diversité des métiers dans un seul et même domaine séduit de plus en plus de personnes.

Malgré une baisse du pouvoir d’achat, les Français ne sont pas prêts de réduire leur budget beauté. Le secteur de l’esthétique est donc un marché qui a encore un bel avenir devant lui.

Les annonces de 2018

L’année 2018 a été riche en annonce que cela concerne le code du travail, les cotisation ou le seuil maximum du chiffre d’affaire pour les micro entreprise (un dispositif qui concerne une grande partie des professionnelles du secteur de l’esthétique ).

l’ AUGMENTATION POUR LES AUTO-ENTREPRENEURS DU PLAFOND MAXIMUM DE CHIFFRE D’AFFAIRES

Le gouvernement a décidé de modifier le seuil maximum autorisé pour rester en micro entreprise, qui est passé, pour les prestations de services, de 33 200 euros à 70 000 euros.

L’OBILGATION D’AVOIR UN LOGICIEL INFORMATISE CONFORMEAU NORME 2018

l’obligation d’avoir une solution d’encaissement certifiée 2018 ne vous incombe que si vous êtes assujettie à la TVA, elle ne concerne donc pas les auto-entrepreneurs. si vous avez un contrôle et que vous n’avez pas fait le nécessaire pour être en règle avec l’administration , vous pouvez avoir une amande allant jusqu’a 7500 euros